Mon cher Neveu

Je souhaite que la presente vous trouve en parfait sente pour moi je porte asse bien dans ces trite tems je suis chez mon fils qui et separai de sa femme le prose qui nes pas encore fini ceste un movese menager jai touvez tout en desordre et tant de dette vous pence que'elle trite jour que je pace ici je ne conne persone ici je souhaiterai bien de vous parle j'aurai bou- coup a vous dire que je ne peut pas écrire je donne tout mon argent que je resoir de Berlin qui 360 cest ce quelle lui à porte elle n'at point | 7v ut de menage il a falut qui achette tout vous pouvez vous imagine qui a bien des dette jnci vous pouvez bien pence que jai donne tout ce que j'avaez inci je nez plus rien que ma pensions qui et 71(?) écue par cartie de Berlin de Halle je nes resoit rien jncis vous pouvez pence mon trite état je nét pas a me reprochez que j'ai fait des depance unitiel jai la confiance en Dieu qui ma donne tant de preve de sa bonte qui ne me de lescera pas dans mon trite état chez la  Schleiermachers Cousine Frau Benike [Schließen]Benickin jai ete fausouven il mon fait boucoup du bien et tout les Minitre de Landsberg mon rendu boucoup de servise Jablonsky na rien voulu avoir de moi je lui | 8 et donne ce qu'il souhaite du voir la separasion a ete fort bien il on trouvez tout en ordre vous aurai bien la bonte de mes crire cand vous voudrai avoir les livre qui sons dans des caise ci je vit lestes je ferai un toure a Landsberg je pense tout le jour a mon bon Marie qui ma toujour dit qui vous avez écrit que vous me donerai toujours de bon consellie que jai bien besoins dans mon traite était pardone mon grifouge un femme de 64 anne je fine en me recomen- dant a votre bon souvenir

je suis votre afesione Tante Stubenrauch

Reppen le 15 Novembre 1808

 Die Hugenottin Susanne Stubenrauch schreibt in einem mündlichen Französisch, das streckenweise in deutscher Schreib- und Denkart niedergeschrieben ist. Zum besseren Verständnis sei hier eine Lesart vorgeschlagen, in der Germanismen, soweit verständlich, beibehalten wurden, auch wenn sie grammatisch nicht korrekt sind; indes ließen sich nicht alle Fragen lückenlos klären, es bleiben zweifelhafte Stellen:  „Je souhaite que la présente vous trouve en parfaite santé [;] pour moi je (me) porte assez bien dans ces tristes temps [;] je suis chez mon fils qui est séparé de sa femme [;] le procès qui n'est pas encore fini [-] c'est une mauvaise ménagère [-] j'ai trouvé tout en désordre et tant de dettes [;] vous pensez quel(s) triste(s) jour(s) que je passe ici [,] je ne connais personne ici [,] je souhaiterai bien de vous parler [,] j'aurai beaucoup à vous dire que je ne peux pas écrire [,] je donne tout mon argent que je reçois de Berlin qui 360 c'est ce qu'elle lui à porte [,] elle n'a point eu de ménage [,] il a fallu qu'il achète tout [,] vous pouvez vous imaginer qu'il a bien des dettes ainsi vous pouvez bien penser que j'ai donné tout ce que j'avez [,] ainsi je n'ai plus rien que ma pension qui est 71 écus par quartier de Berlin [,] de Halle [,] je ne reçois rien ainsi, vous pouvez penser mon triste état [;] je n'ai pas à me reprocher que j'ai fait des dépenses inutiles [,] j'ai la confiance en Dieu qui m'a donné tant de preuve de sa bonté [,] qui ne me délaissera pas dans mon triste état chez la Benickin [,] j'ai été faux souvent [,] ils m'ont fait beaucoup du bien et tous les ministres de Landsberg m'ont rendu beaucoup de services [,] Jablonsky n'a rien voulu avoir de moi [,] je lui ai  donné ce qu'il souhaite de voir [,] la séparation a été fort bien [,] ils ont trouvé tout en ordre [,] vous aurez bien la bonté de m'écrire [,] quand vous voudrez avoir les livres qui sont dans des caisses [,] si je vis lestes [sinngemäß: wenn das Leben mich lässt, wenn ich noch lebe] je ferai un tour à Landsberg [,] je pense tout le jour à mon bon Mari qui m'a toujours dit que vous avez écrit que vous me donnerez toujours de bons conseils que j'ai bien besoin dans mon triste état [,] pardonnez mon griffonnage [,] une femme de 64 ans [,] je finis en me recommandant à votre bon souvenir [,] je suis votre affectionnée Tante Stubenrauch“  [Schließen]

Zitierhinweis

2925: Von Susanna Judith Stubenrauch. Reppen, Dienstag, 15.11.1808, ediert von Simon Gerber und Sarah Schmidt. In: schleiermacher digital / Briefe, hg. v. Simon Gerber und Sarah Schmidt. Berlin-Brandenburgische Akademie der Wissenschaften, Berlin. URL: https://schleiermacher-digital.de/S0009577 (Stand: 26.7.2022)

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